Cette semaine, j’ai envie de poser une allumette sur un mot qu’on nous colle encore trop souvent au front : sage. Tu sais, cette petite étiquette discrète, bien lisse, que tu portes peut-être sans même t’en rendre compte. Celle qui dit : « Ne fais pas trop de bruit », « Sois polie », « Souris, même quand ça va pas », « Sois gentille, pas trop intense, pas trop chiante, pas hystérique ». Bref : occupe-toi de plaire, pas de prendre ta place. Et si on disait stop à ça ? Pas demain. Pas à la rentrée. Maintenant. |
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Cette semaine, j’ai une envie féroce : qu’on arrête d’être “sages”. Parce que la sagesse qu’on nous demande, ce n’est pas celle de l’expérience. C’est celle du silence. De l’effacement. De la petite voix intérieure qui murmure : “Tais-toi, reste calme, ne fais pas de vagues…” Mais voici le twist que les neurosciences confirment : Notre cerveau, dès l’enfance, encode la conformité comme une stratégie de survie. Être acceptée, validée, intégrée → c’est synonyme de sécurité. Résultat : même à l’âge adulte, une partie de nous continue à chercher l’approbation comme si notre vie en dépendait. Sauf que désobéir n’a jamais été aussi vital pour s’épanouir. Ce n’est pas ton système nerveux qui résiste : c’est ton conditionnement. Et tu peux le rééduquer. Doucement. Par des choix concrets. Par des micro-révolutions. Par des étincelles. |
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L’exercice de la semaine : « réécriture de script » ![]() Le bonus ![]() Cette semaine, chaque fois que tu t’entends dire “je devrais être plus…” ou “je ne suis pas assez…” → remplace par : “Je suis exactement comme je suis censée être. Et ça suffit.” |
Un livre à lire dans un hamac ou à la plage : “Femmes qui courent avec les loups” de Clarissa Pinkola Estés. Un texte dense, parfois déroutant, mais profondément guérisseur. Une ode à la femme instinctive, libre, sauvage. Je te laisse avec cette phrase que j’adore : “Ils t’appelaient insolente. Tu étais simplement libre.” À très vite, Valérie |