Tu vois cette sensation floue que tu ressens parfois ?
Ce moment où t’as envie de rien, où tu doutes de tout. Quand tu as juste besoin de te rouler en boule dans une couette avec une infusion à la verveine et zéro agenda. Quand la fatigue te saisit sans crier gare…
Oui… ce moment-là.
On t’a peut-être appris que c’était une “phase” à dépasser.
Une faiblesse. Une perte de vitesse. Une mini-crise qu’il faudrait vite corriger pour « reprendre le contrôle ».
Mais aujourd’hui, j’ai envie de te dire un truc simple, doux, et vrai :
Ce n’est pas qu’une phase.
C’est une sagesse.
🧠 Le point neurosciences : ton cerveau aime les pauses
Les dernières recherches en neurosciences montrent que les périodes de ralentissement ne sont pas une régression, mais une nécessité biologique.
C’est dans ces moments de flou ou de vide que ton cerveau :
- Intègre les apprentissages passés,
- Réorganise ses connexions (neuroplasticité),
- Prépare la prochaine phase de clarté ou d’action.
En clair :
🧠 Sans jachère mentale, pas de récolte durable.
La culture de la performance permanente fatigue ton système nerveux.
Mais toi, tu peux choisir un autre tempo.
Un tempo féminin, vivant, cyclique. Un tempo qui honore tes creux autant que tes élans.
💬 Le moment “permission sacrée”
👉 Pose-toi avec cette question :
Et si ce flou que je vis en ce moment n’était pas une panne, mais un recalibrage profond ?
Et note :
“Je me donne la permission de…”
- ralentir sans me justifier,
- ne pas savoir,
- rêvasser,
- ne rien produire,
- me laisser guider par l’intuition plutôt que la pression.
Parce que parfois, c’est quand on lâche le plan qu’on retrouve la direction.
✨ La pépite de la semaine
Une phrase d’Audre Lorde que j’aime glisser dans mes silences :
“Prendre soin de moi n’est pas un acte de complaisance. C’est un acte de survie politique.”
🕯️ À lire, relire, respirer.